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Maurice Emmanuel

La Bourgogne


Liens Familiaux :

maurice_emmanuel1.jpg   - sa tante Louise JARDEAUX (1841-1922) de Bar-sur-Aube, où Emmanuel est né en 1862,  entre à l’Hôtel-Dieu de Beaune comme religieuse hospitalière. D’ où le déménagement de la famille Jardeaux-Emmanuel à Beaune en 1869. Domicile : 39 rue de Lorraine. Grande admiration de M.E. pour cette tante remarquable et affection profonde de la tante pour son neveu.
   - son grand-père François JARDEAUX (1811-1889) est devenu professeur au Collège MONGE en classe de 6ème. A publié un Traité de mathématiques et un Traité de narration.
   - son père Francis EMMANUEL (1833-1905) fut représentant en vins pour la Maison Jacqueminot de Beaune (cousins). Fut président de la Société de St Vincent-de-Paul à Beaune.
   - le jeune Maurice fut d’abord élève chez les Frères puis au Collège Monge – où il remporte beaucoup de prix. Un ex. en 4ème : 1er prix d’excellence, 2e prix de thème latin, 2e prix de version latine, 1er prix d’orthographe, 1er accessit de thème grec, 1er prix de version grecque, prix de versification latine, 2e prix d’histoire et géographie, 1er prix d’allemand, 1er prix de récitation classique, 2e prix d’arithmétique et de géométrie…

Amis de la famille Emmanuel en Bourgogne :

   - familles des camarades de classe de Maurice : de Joseph Bouchard, Alexis Chanson, Maurice Tisserand, Charles Tainturier, Louis Poisot, Marcel Morot…
   - familles amies des parents de Maurice : les Marey, les Chazalette, les Masson, les Poisot…
   - la famille du marquis Paul d’Ivry (château de Coraboeuf à Ivry-en-Montagne) 

Mentors de M. E. en Bourgogne :

   -  le marquis Paul d’IVRY (1829-1903) : compositeur. Il encouragea M.E. à embrasser la carrière musicale, fut son confident et son conseiller, le recommanda à Léo Delibes.
   - Charles POISOT (1822-1904) : compositeur, musicographe, pédagogue, il fonda le Conservatoire de Dijon en 1868. Soutint la vocation musicale de M. E. Il était l’oncle de l’ami intime d’Emmanuel, Marcel POISOT – médecin.
   - Charles BIGARNE (1818-1911) : folkloriste beaunois – qui fit comprendre à M.E. la nature modale des chansons bourguignonnes.
   - René BERTRAND, directeur du Journal de Beaune, pour qui M. E. écrira de beaux textes sur les paysages bourguignons.
   - Etienne-Jules MAREY (1830-1904) : le grand savant permit à M.E. d’utiliser pour sa thèse sur La Danse grecque antique son chronophotographe – et M.E. put, dans son laboratoire, reconstituer les mouvements de danseurs grecs à partir de photos des figures des vases…MAREY soutint la candidature d’Emmanuel à une chaire au Collège de France – échec hélas en 1904.
   - Henri JOLY (1839-1925) : professeur de philosophie à Dijon, puis à la Sorbonne. Emmanuel suivit ses cours à Paris en même temps que Maurice BLONDEL (1861- 1949). Auteur de Souvenirs universitaires, souvenirs bourguignons, Paris, Bloud & Gay, 1922.

Amis bourguignons d’Emmanuel :

   - Maurice BLONDEL (1861-1949) : M.E. assiste en 1893 à sa soutenance de thèse sur L’Action. M. Blondel admirera beaucoup sa musique.
   - André BLONDEL, physicien, cousin du philosophe (1863-1938) : importante correspondance entre les deux amis.
   - Marcel MOROT  (Dates : vers 1860-62 – Années 1940) : camarade de classe, ami intime, parrain de la fille d’Emmanuel, industriel : a parcouru avec M.E. la Montagne de Beaune, bon vivant, très drôle. Environ 75 lettres adressées à M.E. Grand voyage en Grèce. Lettres de guerre passionnantes.
   - Charles MASSON (1854-1931) : conservateur-adjoint du Musée du Luxembourg – cousin des Poisot.
   - Raymond SALEILLES (1855-1912) : Beaunois, professeur à la Faculté de Droit de Paris, auteur de L’individualisation de la peine, 1898. Parrain du fils de M.E. , Frank Emmanuel.
   - Gaston DAGALLIER et sa sœur Suzanne, enfants de Marguerite Dagallier (1839-1907) : famille apparentée à la famille Poisot..
   - Edouard ESTAUNIE (1862-1942) : romancier et ingénieur, né à Dijon. Membre de l’Académie française. Grand ami d’Emmanuel.
   - Mgr René MOISSENET (1850-1939) : chanoine et directeur de la Maîtrise de Saint-Bénigne de Dijon. Ami intime d’Emmanuel avec qui il a échangé un nombre considérable de lettres – très franches- de 1900 à sa mort. C’est Mgr Moissenet qui recommanda Emmanuel au curé de Ste Clotilde pour le poste de maître de chapelle.

Les Décades de Pontigny (Yonne) :

Lancées en 1910 par Paul DESJARDINS (1859-1940), homme de lettres qui avait acheté les bâtiments conventuels de l’abbaye de Pontigny en 1906, les « décades » furent un lieu de rencontres exceptionnel pour de nombreux grands intellectuels français et européens – de 1910 à 1914, puis de 1922 à 1939. Maurice Emmanuel s’y rendit plusieurs fois et y trouva le calme d’une retraite et la stimulation d’entretiens avec ses pairs de toutes disciplines : écrivains de la NRF, philosophes, personnalités religieuses, etc.
   Paul Desjardins faisait visiter à ses hôtes les hauts-lieux de la Bourgogne, tels que Vézelay ou Auxerre ou Noyers-sur-Serein…
   C’est à Pontigny qu’Emmanuel fit la connaissance de Jacques COPEAU (1879-1949) avec qui il sympathisa. Copeau fit chanter par ses « Copiaus » les chansons bourguignonnes harmonisées par Emmanuel.
   A Pontigny, Emmanuel noua des relations avec André Michel, Henri Ghéon, Francis Viélé-Griffin, Raymond Schwab, Jean Schlumberger, le pasteur Sabatier, Louis Canet, Gabriel Marcel, etc.

Autres relations bourguignonnes :

   - avec des interprètes : Emile POILLOT, pianiste et organiste (1886-1948) à St Bénigne
                                        Maurice MARECHAL, violoncelliste, né à Dijon (1892-1964)
                                        Hortense de SAMPIGNY, violoniste, qui joua à Auxerre la Suite sur des airs populaires grecs le 9 septembre 1917.
    - avec la poétesse d’Auxerre MARIE NOËL (1883-1968) : dans les années 1930.
    - avec Paul BERTHIER, compositeur de musique sacrée (1885-1953) : Auxerrois. Recommande Marcel CHAILLEY (violoniste) à M. E. à la demande de son fils Jacques CHAILLEY – futur élève de M.E. et professeur de musicologie à la Sorbonne.

Œuvres inspirées par la Bourgogne :
1. La 1ère Sonatine, dite Bourguignonne : opus 4, composée en 1893, publiée en 1923 chez Heugel. Dédiée à Isidore Philipp.
2. Les XXX Chansons bourguignonnes du Pays de Beaune : 1913. Editées chez DURAND en 1917.


En Bourgogne, Emmanuel admirait :

   - les paysages et les monuments : il a lutté pour la conservation des remparts de Beaune, pour maint élément du patrimoine architectural à Avallon, à Auxerre etc.
   - les musiciens bourguignons : Jean-Philippe RAMEAU (Emmanuel a participé à l’édition monumentale de ses œuvres chez DURAND, tome XVII : Pygmalion, Les surprises de l’amour, Anacréon, etc. 1913) Emmanuel en fait un grand éloge dans son Histoire de la langue musicale, p. 469-475, Paris, Laurens, 1911.
   - l’art choral bourguignon du XVème siècle : cf. son discours de réception à l’Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Dijon, prononcé en janvier 1925, lors d’une séance solennelle en l’honneur de la Maîtrise de Dijon. C’est Edouard Estaunié qui reçut Emmanuel au sein de l’Académie… L’art choral bourguignon fut publié dans les Mémoires de l’Académie en janvier 1925.

Quelques citations :

maurice_emmanuel2.jpg   « Admirable en effet notre « pays de Beaune », et varié à miracle ! Puvis de Chavannes y vint souvent se délecter de la lumière qui, en octobre, dore les coteaux et bleuit la plaine. Et il avait une prédilection pour Fontaine-Froide, dont le paysage, à la fois simple et somptueux, - prés lumineux et lignes d’arbres au premier plan, pentes boisées, sombres, au fond du décor,- a été un des vivants modèles de ses grandes compositions décoratives. Maintes fois le soir il a vu, à la Combe-aux-Chevaux ou à la Danse-des-Dames, les plaques d’ombre des monts et des futaies s’allonger sur le pré et lécher la rivière… » (Maurice Emmanuel, préface du livre de René Bertrand, Coins de Bourgogne, 1er octobre 1918)
   « […] De plus en plus vous allez pouvoir épanouir tous vos dons si riches, toutes les conquêtes de votre labeur si persévérant et si admirablement conduit. Vous êtes une grande force pour le bien, cher savant et cher artiste, qui savez tout concilier à un degré éminent, l’inspiration et la méthode, le culte du beau et du saint. […] » (Maurice Blondel, lettre du 15 novembre 1909, adressée à Maurice Emmanuel à l’occasion de sa nomination à la chaire d’Histoire de la musique au Conservatoire de Paris)



En 1988, on célébra en plusieurs lieux (Beaune, Dijon, Pontigny, Mâcon, Tournus…) le 50ème anniversaire de la mort de Maurice Emmanuel. Notre souhait serait qu’en 2012 on célèbre avec autant d’enthousiasme le 150ème anniversaire de sa naissance.

LES  AMIS  DE  MAURICE  EMMANUEL
30 rue Céline
92160 ANTONY
Tél. 01 46 66 12 29
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Références : pour cet aperçu, je me suis appuyée sur le livre de Christophe CORBIER, Maurice EMMANUEL, Paris, bleu nuit éditeur, 2007 (collection horizons dirigée par Jean Gallois) et sur le Bulletin des Amis de Maurice Emmanuel n° 2, intitulé Maurice Emmanuel et la Bourgogne, printemps 2006.
                                                              Anne Eichner-Emmanuel, présidente de l’association
                                                                                                        petite-fille du compositeur  
 
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